La mononucléose est une maladie dont on entend parler rarement. Ce que l’on surnomme la « maladie du baiser » est souvent confondu avec un simple rhume. Cependant, cela n’en est pas vraiment un. Voici comment reconnaitre la mononucléose.
D’abord, comment s’attrape la mononucléose ?
La maladie de la mononucléose se transmet par la salive de la personne infectée. Causée par le virus Esptein Barr, il s’agit d’une pathologie très fréquente. Une fois la transmission effectuée, l’organisme garde définitivement le virus, sans qu’il y ait forcément une manifestation. Dans la plupart des cas, la souche est inoffensive. Mais dans des situations assez rares, il se développe une mononucléose qui se traduit par une multiplication des globules blancs mononucléaires dans la circulation sanguine. C’est d’ailleurs là d’où vient l’appellation mononucléose.
Quels sont les symptômes de la mononucléose ?
Les premiers mononucléose symptômes apparaissent après une période d’incubation de 2 à 3 semaines. On reconnait alors la mononucléose chez un individu à travers une fatigue importante accompagnée de maux de gorge importants. Ceux-ci peuvent même altérer sa capacité de déglutition. Ensuite, a une fièvre élevée de même qu’une perte d’appétit et des ganglions enflammés. Des douleurs musculaires et au niveau des aisselles peuvent aussi être remarqués de même que des douleurs musculaires. Il est aussi possible que la personne atteinte connaisse des éruptions cutanées sur le tronc, les cuisses et les bras. Dans les cas les plus sévères, la mononucléose s’accompagne d’une douleur aiguë, notamment dans la partie haute de l’abdomen. En ce sens, il est impératif de consulter rapidement un médecin, car cela peut s’agir d’une inflammation de la rate.
Comment établir le diagnostic ?
En cas de suspicion d’une mononucléose, le médecin traitant oriente souvent son examen clinique de sorte à détecter la présence de ganglions enflammés au niveau du cou et des aisselles. Il va ensuite vérifier que la rate et le foie du patient ne présentent pas une augmentation anormale. Dès lors, la piste de l’angine bactérienne sera rapidement éliminée puisque les mononucléose symptômes lui ressemblent un peu. S’il voit que les signes renvoient vers une mononucléose, le médecin va alors prescrire une analyse sanguine afin de révéler ou non une augmentation du taux de globules blancs mononucléaires.
Quel traitement envisager ?
Au même titre que la majorité des atteintes d’origine virale, la mononucléose est une maladie qui ne nécessite pas la mise sous traitement avec des antibiotiques. En effet, seuls les symptômes sont pris en charge et des médicaments antalgiques sont le plus souvent prescrits afin de soulager la douleur. Lorsqu’il s’agit d’une atteinte plus sévère, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire et le patient peut avoir besoin de plusieurs jours pour s’en remettre, surtout avec l’extrême fatigue.